LES 5 PILIERS DE SANTÉ

Ces quatre derniers produits s’utilisent en entretien à dose légére à raison d’une ou deux distributions par semaine mais à longueur d’année. Selon leur spécificité il sera nécessaire d’augmenter la dose d’utilisation en fonction de la période de la vie de l’oiseau. 1 / L’HYGIENE : - l’hygiène se conçoit tout d’abord au quotidien. Il s’agit autant de la qualité de l’installation (aération, orientation, humidité, température etc…), que de celle de l’alimentation (moisissures, poussières, contaminations toxiques) , sans oublier la qualité de l’eau. Cela passe aussi par des mesures d’hygiène personnelles : on ne manipule pas un oiseau sain après avoir manipulé un malade ou un cadavre sans s’être désinfecté entre temps les mains. La vigilance est aussi un facteur essentiel de la gestion sanitaire d’un élevage. L’hygiène passe aussi par le respect d’un protocole de désinfection sérieux. Au moins une fois par an, il faudra désinfecter et désinsectiser les locaux et la totalité du matériel suivant un mode opératoire très précis (nous contacter). Cette disposition peut attendre le dernier moment : juste avant le début de la préparation à la reproduction (4 à 5 semaines avant le début présumé des pontes). la quarantaine enfin de son coté est un facteur essentiel de protection de la santé de l’élevage. C’est l’isolement le plus complet possible des nouveaux arrivants potentiellement porteurs sains de maladies. La toute première urgence est l’utilisation d’un insecticide contre les poux qui sont les vecteurs reconnus de maladies comme la lankesterellose et d’autres virus vraisemblablement à l’origine d’infections primaires responsables d’un nombre bien plus important que ce que l’on pense de maladies bactériennes et parasitaires secondaires. On s’évertue à traiter les conséquences sans essayer de résoudre l’origine du problème. En fin de quarantaine ce sera l’occasion d’effectuer un véritable blanchiment des nouveaux oiseaux si possible en fonction des résultats d’une analyse et d’un antibiogramme. - NB : ne peut être considéré comme blanchiment que la réalisation d’une désinfection complète des locaux d’élevage pendant une cure avec un médicament à coup sur efficace contre le microbe à éradiquer. La dissociation de la désinfection et du traitement laissera persister le microbe dans l’élevage. Et ce ne sera qu’une question de temps pour que ce dernier provoque à nouveau des mortalités.

 

2 / LES VITAMINES, acides aminés, minéraux et oligoéléments : 

 L’alimentation des oiseaux captifs ne sera jamais aussi complète et équilibrée que celle des sauvages. Si les aliments du commerce permettent d’éviter des carences provoquant des maladies, les déficiences elles sont inévitables. Les apports insuffisants en nutriments sont responsables de défaillances immunitaires et de baisses des performances d’élevage en terme du nombre de jeunes élevés et de leur qualité (taille et plumage notamment). Une carence est un manque ayant une conséquence pathologique visible : une maladie. La déficience elle est invisible mais elle pénalise sérieusement les oiseaux en terme de performances de reproduction et de beauté. Les aliments préfabriqués ne peuvent pas contenir tous les principes actifs nécessaire au meilleur état de forme des oiseaux en captivité pour deux raisons simple. Le coût et la conservation. En effet s’il est impossible d’augmenter la teneur des graines en vitamines et autres nutriments, la hausse du prix d’une pâtée qui en contiendrait autant que nécessaire serait telle que son fabriquant ne serait plus compétitif et n’en vendrait donc plus. Quand bien même il ferait cet effort la conservation de telles pâtées passerait inévitablement par le réfrigérateur, ce qui est techniquement inconcevable dans la plupart des élevages. Nous ne reviendrons pas ici sur la vertu des différentes vitamines, mais soulignons que VITAMAX* est le seul complexe vitaminé à être aussi complet, chaque composant aussi concentré, ce qui le rend aussi de fait le plus économique.

 

3 / LES RECONSTITUANTS DE FLORE INTESTINALE : 

 La flore intestinale est aussi appelée «flore  barrière ». C’est pour cela que les ferments lactiques pro biotiques constituent le principal pilier de santé des oiseaux. C’est la toute première défense quasi « immunitaire » de l’oiseau. Nécessaire tout au long de l’année pour la résistance aux maladies, sa qualité est aussi indispensable lors des naissances, du sevrage et des traitements antibiotiques. Les bactéries intestinales dites « saprophytes » sont bénéfiques pour la digestion et l’assimilation donc pour la croissance et la santé en général. Les traitements antibiotiques la dégradent. Il est donc primordial de la reconstituer après une antibiothérapie et de la renforcer sérieusement des naissances jusqu'à la fin de la croissance. A la naissance l’oisillon ne dispose pas d’une flore intestinale efficace ce sont les parents qui en les nourrissant ensemenceront l’intestin de l’oisillon. Renforcer cet ensemencement favorisera donc l’immunité et la croissance des jeunes. Au sevrage l’oiseau se nourrit avec difficultés et il digère mal, ce qui le fatigue et diminue donc sa résistance immunitaire. A l’occasion de cette phase critique les germes opportunistes et les parasites deviennent ­­­plus facilement pathogènes. Tout ce qui favorisera donc la digestion, l’immunité et l’efficacité nutritionnelle favorisera donc le sevrage, la croissance et la mue qui s’annonce. Nous vous recommandons donc ORNI PROVEN* : mélange de ferments lactiques pro biotique de dernière génération. 

 

4 / LA SANTE HEPATIQUE 

Le foie est la grande usine métabolique de l’organisme son état conditionne donc directement la santé de l’oiseau. Les médicaments et les colorants même alimentaires restent des produits chimiques qui fatigue le foie. En période de coloration et suite à l’utilisation d’un antibiotique il sera donc fondamental de faire une cure hépato protectrice dépurative. De même les pâtées de nourrissage des jeunes sont trop riches pour les adultes. Elles fatiguent leur foie et les engraissent, ce qui peut pénaliser leur qualité de nourriciers ainsi que la réussite de la couvée suivante. Il est donc recommander d’effectuer aussi entre deux pontes une cure pour soulager le foie. Enfin la qualité du plumage est directement liée à la santé hépatique. Pas de belles plumes sans un foie en bonne santé. L’apport de ces compléments sera aussi très bénéfique pendant le sevrage et la mue pour améliorer l’assimilation, la croissance, la coloration et la qualité du plumage. Tous les produits pour le foie sont à la fois protecteurs et dépuratifs mais de façon plus ou moins importante. MEGACHOLINE* et ORNI PUROL* sont une très bonne association. 

 

 5 / LA STIMULATION DE L’IMMUNITE 

 Il est évident que pour éviter les maladies il faut renforcer la résistance immunitaire des oiseaux et cela tout particulièrement lors des naissances et du sevrage qui sont les deux phases les plus critiques de la vie des oiseaux. L’immunité et la résistance aux maladies ne se « fabriquent » pas au dernier moment avec quelques jours de vitamines. Voici les moyens donc nous disposons : vitamine C, gelée royale, extraits végétaux (échinacée et eupatoire) et médicaments homéopathiques. Pour l’entretien à l’année et pour le sevrage nous vous préconisons l’extrait végétal concentré : ORNI TM 9*. Par contre lors des naissances la poudre de gelée royale lyophilisée ORNI ROYAL* se révélera redoutablement efficace. Son seul défaut comme toutes les gelées royales : son prix. A ne réserver donc qu’à la première quinzaine de vie. En conclusion les nouvelles couleurs de mutations sont de plus en plus fréquentes. Or qui dit mutation dit « fragile ». L’utilisation non raisonnée des antibiotiques notamment en prévention favorise les phénomènes de résistance et donc renforce les germes. Les microbes sont de plus en plus nombreux, puissants et résistants. De plus en plus de nouvelles maladies mal identifiées émergent. En conclusion les oiseaux d’élevages sont globalement de plus en plus fragiles et de plus en plus exposés à des microbes de plus en plus dangereux. Dans un tel contexte le recours aux compléments nutritionnel est de plus en plus indispensable pour assurer sainement la réussite de l’élevage. Hygiène, prévention et vigilance pour améliorer la robustesse naturelle de votre souche ainsi que ses performances de beauté et de reproduction. Il faut travailler en essayant de diminuer le plus possible les médicaments. Avec les 5 piliers de santé vous avez l’essentiel, tout le reste c’est de l’optimisation. Même si ces fignolages peuvent faire toute la différence au plus au niveau, la priorité doit rester à cette base. Avant de chercherà améliorer quoi que ce soit il faut commencer par s’assurer que l’on gère bien les piliers de la santé.